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Des lacunes dans la base de données belge sur les terroristes

Des lacunes sont constatées dans la base de données centrale belge sur les terroristes, qui comporte des informations sur plus de 600 combattants en Syrie et autres terroristes (potentiels), rapportent L’Echo et De Tijd jeudi.

Les individus qui se retrouvent indûment fichés dans la base de données n’en sont pas effacés à temps. En outre, le gouvernement a étendu la base de données sans la moindre base légale. Il n’est pas non plus certain que tous les bourgmestres reçoivent effectivement les noms des habitants de leur commune qui y figurent. Mais encore, aucun contrôle n’est mené concernant les personnes qui ont accès à cette base, soit près de 1.500 personnes – membres de la police, des services de renseignement, des prisons et de l’Office des étrangers.

Telles sont les conclusions de la première analyse menée depuis que le gouvernement Michel a créé la base de données commune « Foreign Terrorist Fighters » en juillet 2016. L’analyse en question a été réalisée par le Comité R, qui contrôle les services de renseignement, et l’organe chargé de la surveillance des informations au sein de la police.

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