Geert Bourgeois. © Belga

Des jeunes Open Vld, en verve, jugent sévèrement l’exécutif de Geert « Bi Rupo »

Les jeunes de l’Open Vld ont affiché lundi une verve caustique à l’égard des réalisations du gouvernement flamand. L’équipe de Geert Bourgeois (N-VA, CD&V, Open Vld) est à l’arrêt, estiment-ils, et il est difficile d’en dresser un bilan tant il ne s’y passe rien.

Les jeunes libéraux ont affublé chacun des ministres d’un surnom s’apparentant à un socialiste francophone. Le ministre-président Geert Bourgeois est rebaptisé Geert Bi Rupo. Sa politique se résume à la suppression de huit postes d’agents chargés de distribuer le café. Pour le reste, c’est « pas de plan, pas d’histoire, pas de vision ».

« Si ça continue comme ça, ce sera la faillite de son histoire communautaire. Le mantra, c’était que le PS bloquait tout. Le message est passé mais où est le PS dans le gouvernement flamand ? Cette excuse a disparu. Il est grand temps d’avoir une vraie politique. Bourgeois doit faire d’urgence des choix », déclarent les jeunes Open Vld.

La ministre des Affaires intérieures et du Logement, Liesbeth Homans, devient quant à elle « Honckelinckx » pour une réforme ratée des provinces ou un plan anti-radicalisation resté lettre morte. Ben Weyts est « Wagnette », plus soucieux de cajoler les animaux que de s’occuper des grands dossiers d’infrastructure, Philippe Muyters « Meurcourt », etc.

Les excellences Open Vld ne sont pas oubliées. Le ministre des Finances, Bart Tommelein, est affublé du surnom de « Tommote » -il n’a toujours pas équilibré le budget flamand ni utilisé l’autonomie fiscale- et Sven Gatz de celui de « Gahaut » -vague et sans vision. La ministre de l’Enseignement, Hilde Crevits (CD&V), est devenue « Crillieux », notamment pour un masterplan enseignement qui aurait pris l’eau.

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