Des F-16 belges chargés de la défense aérienne des pays baltes pour huit mois

La Belgique a pris mardi une nouvelle fois la tête de la mission de police aérienne assurée depuis quinze ans par les aviations alliées pour protéger l’espace aérien des pays baltes, membres de l’Otan et de l’Union européenne mais dépourvus d’avions de combat.

Quatre chasseurs-bombardiers F-16 de la composante Air et une bonne cinquantaine de militaires, provenant essentiellement de la base aérienne de Florennes, dans l’Entre-Sambre-et-Meuse, ont pris la relève d’un contingent hongrois, équipé de Saab JAS-39 Gripen et qui a opéré durant quatre mois au départ de la base de Siauliai (nord de la Lituanie), aux côtés de EF-18 espagnols.

La cérémonie de passage de témoin – en fait une grosse clé, symbolisant l’accès à l’espace aérien lituanien, mais aussi estonien et letton – a eu lieu mardi en présence de représentants de plusieurs pays alliés, a constaté l’agence Belga.

Pour la 51e rotation de cette mission, en cours depuis 2004 et baptisée « Baltic Air Policing (BAP), les Belges sont secondés par un détachement de quatre F-16 danois. Et en Estonie, des Gripen tchèques doivent aussi succéder en ce début septembre à des Eurofighter de la Royal Air Force (RAF), jusqu’à la fin de l’année.

Il s’agit de la 9ème participation belge à la mission BAP ou à son volet renforcé en 2014 à la suite de l’annexion de la péninsule ukrainienne de Crimée par Moscou, l' »Enhanced Air Policing Mission » (EAPM), a rappelé mardi le numéro deux de la composante Air, le colonel Geert De Decker.

Et la présence belge aura cette fois une durée de deux fois quatre mois consécutifs – jusque fin avril 2020, donc -, a-t-il ajouté.

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