Depardieu: « A Néchin, j’ai des amis »

L’interview accordée par Gérard Depardieu à la télévision locale « No Télé » a essaimé sur la toile et dans les journaux télévisés. L’acteur français, interrogé à Néchin dans son nouveau lieu de résidence, revient sur les raisons de son exil belge, à quelques centaines de mètres de la frontière française et sur son amour pour les habitants de la petite commune de Wallonie picarde.

« A Néchin, j’ai des amis », a affirmé l’acteur, citant Marc le boucher du coin et le bourgmestre Daniel Sénéchael ou évoquant le bistrot « A la chope » qui lui rappelle la ville où il est né, Châteauroux.

« Les gens pensent que j’ai quitté la France pour des raisons fiscales. Ce n’est pas tout à fait vrai », a-t-il ajouté.

Et de rappeler qu’il était tenu en Belgique de payer 50 pc d’impôt sur ses revenus et 33 pc de précompte sur les dividendes qu’il touche, des taux d’imposition qui lui paraissent raisonnables, au contraire de la politique fiscale menée en France.

Gérard Depardieu a encore proclamé qu’il restait français et qu’il aimait les Français, mais il juge la France « triste », manquant d’énergie.

Alors que la polémique sur l’exil de Gérard Depardieu battait son plein fin 2012, le premier ministre Jean-Marc Ayrault s’était emporté contre l’acteur français, employant le mot « minable » pour qualifier son attitude.

« Un Premier ministre ou n’importe qui doit donner l’exemple », a répondu l’intéressé qui regrette les mots qu’il a entendus à son sujet.

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