Rhode-Saint-Genèse, une des six communes à facilités de la périphérie bruxelloise. © BELGA

DéFI dénonce le soutien public aux seules listes flamandes dans les communes à facilités

DéFI a dénoncé lundi le soutien public qui sera accordé par les autorités flamandes aux listes flamandes qui ne peuvent bénéficier de l’appui d’un parti politique dans les communes à facilités de la périphérie bruxelloise. Le parti amarante évoque un acte « antidémocratique » dans ces communes à majorité francophone. Privilégier certaines listes plutôt que d’autres constitue un « abus de pouvoir », réagit la présidente de DéFI dans la périphérie, Sophie Rohonyi.

Le ministre flamand de la périphérie, Ben Weyts (N-VA), a annoncé dimanche que l’asbl ‘De Rand’ (la périphérie), financée par la Communauté flamande et la province du Brabant flamand, allait soutenir les listes flamandes ‘uniques’ non rattachées à un parti politique, afin de contrer la promotion par le magazine Carrefour des partis francophones se présentant dans ces communes. Le soutien de l’asbl flamande prendra notamment la forme d’une aide à la traduction et à la confection de brochures.

Le ministre N-VA a évoqué des « rumeurs » selon lesquelles l’asbl Carrefour bénéficie de moyens financiers en provenance de la Communauté française et de la commune de Woluwe-St-Lambert (dont le bourgmestre est le président de DéFI, Olivier Maingain).

Dans son communiqué, DéFI souligne que Carrefour est apolitique et a pour objectif d’assurer le lien entre la province et ses habitants francophones et étrangers allophones, relayant l’action de leurs élus. Le parti francophone souligne également que l’objet social de l’asbl De Rand, financée par les deniers publics, est de promouvoir la langue néerlandais et son apprentissage en périphérie, « en aucun cas de faire de la propagande électorale ».

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