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De Wever, Bonte et Dewinter menacés de mort depuis la Syrie

Le Vif

Le jour même où l’Université d’Anvers faisait l’objet d’une alerte à la bombe, des menaces de mort parvenaient à certains hommes politiques. Parmi ceux-ci, le bourgmestre d’Anvers Bart De Wever (N-VA) et le bourgmestre de Vilvorde Hans Bonte (sp.a), tous deux actifs dans le débat sur les Belges partis combattre en Syrie, et Filip Dewinter, du Vlaams Belang, rapportent la Gazet van Antwerpen et le Belang van Limburg mercredi.

Selon des informations non-confirmées, l’homme politique néerlandais Geert Wilders a également été visé, selon les quotidiens. Selon des sources fiables, il est très clair que les combattants en Syrie, de qui émanent les menaces, sont très bien informés des mesures prises contre eux dans les communes flamandes. Bart De Wever et Filip Dewinter n’ont voulu ni confirmer ni démentir les menaces à leur encontre.

« Le fait est que les autorités communales ne se laisseront intimider en aucune manière », s’est borné à commenter Bart De Wever. Hans Bonte choisit également de ne pas réagir. Lui non plus ne changera pas sa façon de réagir face à la problématique de la Syrie.

Le parquet d’Anvers a par ailleurs ouvert une enquête sur la fausse alerte à la bombe à l’Université d’Anvers. Le mail est arrivé dans la nuit de dimanche à lundi à trois collaborateurs au hasard. « Les mails sont inspirés par la religion: au nom d’une fraternité musulmane, on y menace de mort tous les non-croyants », selon le parquet. On y faisait mention -dans un mauvais néerlandais- d’une grosse bombe.

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