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De Crem s’interroge sur l’organisation du travail au sein de la police

Le Vif

Le ministre de l’Intérieur, Pieter De Crem (CD&V), s’est interrogé mercredi sur l’organisation du travail au sein de la police après les épisodes de violence qui ont émaillé le réveillon du Nouvel An dans plusieurs communes de la capitale. « Il faut être mieux préparé à ce type d’événement. Surtout lorsque l’on sait qu’il y a eu des précédents », a-t-il estimé sur les ondes de Radio 1.

« La phase de planification du travail doit être améliorée », selon Pieter De Crem. « Les agents en rue font leur travail, (…) mais je me demande si les structures de planification fonctionnent correctement », a-t-il ajouté, assurant qu’il regarderait de près « qui a fait quoi ». Le ministre de l’Intérieur, qui succède à Jan Jambon après le départ de la N-VA du gouvernement fédéral, entend serrer la vis.

« Nous ne pouvons pas continuer à nous noyer dans des concertations redondantes et superficielles. Il faut agir avec davantage de fermeté, aller plus loin que ce qui a été fait jusqu’à présent. Garantir l’ordre public constitue l’une des principales responsabilités du gouvernement », a-t-il affirmé. Le chrétien-démocrate promet de se concentrer sur le recrutement de nouveaux agents.

« Les recrutements ont déjà été revus à la hausse. L’année dernière, nous avons recruté 2.500 personnes, cette année j’en prévois encore entre 2.400 et 2.500 ». Pieter De Crem souhaite également des mesures contre les agressions ciblant les services de secours.

Les corps de police concernés par les remarques du ministre n’ont pas tenu à réagir. Tout au plus disent-ils avoir été « suffisamment préparés pour le réveillon ». Des équipes de la police fédérale étaient également présentes sur le terrain. « Le dispositif prévu a fonctionné correctement. Nous constatons seulement qu’un certain nombre de jeunes ont eu recours à de la violence extrême ». Selon le parquet de Bruxelles, le réveillon a été « plus calme » que les années précédentes. « A l’exception de ce qui s’est passé à Molenbeek-Saint-Jean, vraisemblablement », précise son porte-parole Gilles Dejemeppe. Mais sur l’ensemble du territoire, « nous avons reçu moins de signalements, il y a eu moins d’arrestations et moins de personnes déférées au parquet que lors des dernières années », ajoute-t-il.

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