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Davantage de technologie pour sécuriser les aéroports

Aucun pays ne peut empêcher un kamikaze de commettre un attentat-suicide, en particulier dans un aéroport fréquenté par un public nombreux, a affirmé mardi à Bruxelles un responsable de la sécurité de l’aéroport d’Amsterdam-Schiphol, alors que plusieurs experts plaidaient en faveur du recours à de nouvelles technologies pour prévenir de tels actes.

« Je ne pense pas que le moindre pays puisse arrêter un kamikaze », a déclaré ce responsable de la sécurité de l’aéroport amstellodamois, Bart Mos, au cours d’un séminaire organisé par la branche européenne du Conseil international des aéroports (ACI-Europe) avec l’aide de l’eurodéputée belge Hilde Vautmans.

Le chef de la sécurité de l’aéroport de Bruxelles-National – frappé le 22 mars par un attentat-suicide qui a fait seize morts, un bilan aussi lourd que celui enregistré peu après à la station de métro bruxelloise Maelbeek -, Wilfried Covent, a pour sa part plaidé en faveur du recours à de nouvelles technologies, comme des caméras intelligentes, capables de détecter des comportements suspects, et au « profiling ».

« Ces gars (les Khalid et Ibrahim El Bakraoui, les deux kamikazes qui ont fait exploser leur bombe à quelques minutes d’intervalle dans le hall des départs de l’aéroport de Zaventem alors qu’un troisième membre du commando, Mohamed Abrini, prenait la fuite, ndlr) n’auraient jamais dû apparaître à l’aéroport », a dit M. Covent, en soulignant que la justice et la police disposaient de nombreuses informations sur ces personnes.

Selon M. Mos, l’aéroport de Schiphol investit fortement dans la technologie, qui s’avère plus fiable que les hommes pour contrôler les passagers.

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