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Dans le casting du MR, les « stars » montoises ont été boudées

Olivier Mouton
Olivier Mouton Journaliste

Qu’il est loin, le lustre de cette ville de Mons capitale culturelle de l’Europe. Ne parlons même pas d’Elio Di Rupo, bourgmestre-monarque dont le parti a été exclu du pouvoir wallon. Dans le casting du MR, pourtant pléthorique (onze ministres !), les nombreux postes ont été décernés en passant à côté de deux stars de la cité du Doudou.

Le délégué général du parti, Georges-Louis Bouchez, météorite locale, est rentré bredouille, alors qu’il se voyait déjà ministre wallon. Une nouvelle déconvenue après avoir perdu les postes d’échevin et de député.  » On ne peut pas dire que l’on m’aide dans mon combat contre Di Rupo, comme si cela arrangeait le parti de le préserver « , peste-t-il.

Mais il est un autre qui a les mains vides : Richard Miller. Le nom du boss du centre d’études du parti, député fédéral, était pourtant cité pour devenir chef de groupe à la Chambre en remplacement de Denis Ducarme, devenu ministre fédéral : l’honneur revient finalement à David Clarinval, bourgmestre de Bièvre et Namurois dans l’équilibre des forces.

Philosophe, Miller se replonge dans ses autres passions. Parmi lesquelles la rédaction d’un livre sur le réalisateur américain Quentin Tarantino, dont il est grand fan. Histoire, sans doute, d’évacuer la violence rentrée au sein du MR.

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