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D’ici 2025, 37% des hôpitaux sont prêts à supprimer des lits

D’ici 2025, 37% des hôpitaux du pays interrogés par « Le Spécialiste » et « HealthCare Executive » sont prêts à supprimer des lits tandis que 19% prévoient d’en augmenter le nombre, ressort-il d’une enquête menée par les deux magazines dont les résultats seront publiés mercredi et jeudi.

Trente-et-un directeurs généraux et médicaux, soit un tiers des hôpitaux généraux en Belgique, dont 24 gérant des établissements hospitaliers situés en Flandre, ont répondu aux trois questions: combien de lits avait l’institution en 2005 et en 2015, et en aura, selon les estimations, en 2025 ?

Les résultats révèlent également qu’entre 2005 et 2015, une institution sur deux (49%) a conservé le même nombre de lits, trois institutions sur 10 (32%) ont augmenté le nombre de leurs lits et deux institutions sur 10 (19%) l’ont réduit.

Les motifs principaux avancés par les hôpitaux pour justifier une augmentation ou une diminution du nombre de lits sont la hausse ou la baisse de l’activité, la fusion avec un ou plusieurs hôpitaux, le contexte économique ou politique ou encore l’incertitude sur l’avenir du secteur hospitalier. La création de nouvelles activités médicales, de nouveaux besoins de prise en charge en gériatrie, la collaboration interhospitalière et l’évolution démographique sont autant de raisons invoquées pour motiver une augmentation du nombre de lits, tandis qu’une diminution est légitimée par le raccourcissement des durées d’hospitalisation grâce aux progrès médicaux ou le fait que le nombre de lits agréés historiquement est trop élevé par rapport aux besoins réels.

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