© Image Globe / JOHANNA GERON

Crise: une trêve de 15 jours, puis BHV et la réforme de l’Etat

Le Roi a refusé la démission du formateur Elio Di Rupo et lui a demandé de poursuivre sa mission. Il propose toutefois une trêve dans les négociations jusqu’à la mi-août. Ensuite, les discussions commenceront sur les propositions de loi relatives à BHV et les autres aspects de la réforme de l’Etat.

A l’issue de l’audience avec M. Di Rupo, le Roi dit constater « la volonté exprimée par une large majorité de résoudre les problèmes institutionnels et socio-économiques auxquels le pays est confronté » ainsi que « la grande fatigue de tous les négociateurs et de leurs collaborateurs qui travaillent sans discontinuer depuis des mois ». Ce dernier point explique sans doute la trêve proposée par le chef de l’Etat.

Les travaux reprendront ensuite sur les propositions de loi relatives à l’arrondissement de Bruxelles-Hal-Vilvorde. En parallèle, les autres aspects de la réforme de l’Etat seront discutés. Par ces autres aspects, le formateur vise une série de chapitres de sa note: la réforme de la loi spéciale de financement et l’autonomie fiscale ainsi que le détail des transferts de compétences de l’Etat fédéral aux entités fédérées.

Un équilibre fragile

Lorsqu’un accord sera trouvé sur le dossier BHV et sur ces chapitres, les négociations se poursuivront sur les autres chapitres de l’accord de gouvernement. « L’accord de gouvernement reprendra l’ensemble des accords réalisés », précise le communiqué. A entendre différents protagonistes de la réunion de jeudi soir, qui a précédé l’audience au Château du Belvédère, l’accord trouvé entre les dirigeants du PS, du MR, d’Ecolo, du cdH, de Groen! , de l’Open Vld, du sp.a et du CD&V, repose sur un équilibre fragile. Le communiqué du formateur, et les zones d’ombre qu’il laisse subsister, l’illustrent à merveille.

Levif.be avec Belga

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