Françoise Bertieaux. © Belga

Cours de religion : « Un pas a été franchi » mais le délai reste « extrêmement court »

« Un pas a été franchi », a réagi samedi Françoise Bertieaux, cheffe de groupe MR au parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, par rapport au fait que le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a approuvé vendredi soir l’avant-projet de décret instaurant un mécanisme de dispense pour les cours de religion et de morale non confessionnelle. « Le délai reste cependant extrêmement court », a-t-elle ajouté.

Le passage « d’un cours de rien du tout à un cours de quelque chose » constitue certes un progrès, et l’on peut y voir « l’embryon du futur cours de citoyenneté », a souligné la cheffe de groupe MR au parlement de la Fédération. Néanmoins, « le temps qui reste est extrêmement court et il sera très difficile de mettre tout en place sur le plan organisationnel, car il faut notamment compter le nombre de professeurs dont on a besoin ainsi que trouver des locaux où on pourra dispenser ces cours ».

Ce volet organisationnel compliqué sera « très lourd » pour les directions d’école, selon Françoise Bertieaux. De plus, les réseaux doivent aussi organiser le contenu de ce cours. Il s’agit donc là d’un vrai « défi ».

Le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a approuvé vendredi soir en première lecture l’avant-projet de décret instaurant un mécanisme de dispense pour les cours de religion et de morale non confessionnelle dans l’enseignement officiel et dans l’enseignement libre non confessionnel.

Les élèves qui demanderont à être dispensés de cours de religion ou de morale suivront une activité baptisée « Encadrement pédagogique alternatif ». Concrètement, ils suivront une activité de deux heures par semaine qui sera obligatoire pour ces élèves dispensés.

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