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Coup de filet anti-terroriste: un des frères sous mandat d’arrêt, l’autre est relâché

Deux frères avaient été privés de liberté dans le cadre d’une série de perquisitions réalisées vendredi soir en Wallonie. L’un a été placé sous mandat d’arrêt et inculpé de tentative de commettre un homicide volontaire dans un contexte terroriste et de participation aux activités d’un groupe terroriste. L’autre a été libéré sans être inculpé.

Le parquet fédéral avait indiqué plus tôt dans la journée que sept perquisitions avaient été réalisées à Mons et une huitième à Liège à la demande d’un juge d’instruction liégeois spécialisé en matière de terrorisme. Des perquisitions ont notamment eu lieu vendredi soir à Frameries, a confirmé le bourgmestre Didier Draux.

Deux frères, suspectés d’avoir projeté de commettre des attentats en Belgique, avaient été privés de liberté dans le cadre de ce dossier. Nourredine H., né le 25 janvier 1983, a été inculpé des chefs de « tentative de commettre un homicide volontaire dans un contexte terroriste » et de « participation aux activités d’un groupe terroriste », a précisé le parquet fédéral. Son frère Hamza H. a été libéré sans être inculpé.

Selon le bourgmestre de Frameries Didier Draux, des riverains ont rapporté que des perquisitions avaient eu lieu à la Cité Bellevue dans la soirée de vendredi. Selon le journal Sud Presse, ces perquisitions ont eu lieu dans les logements de la mère et de la grand-mère des deux hommes appréhendés. L’un des deux suspects aurait quitté Frameries pour Liège en mars dernier.

La RTBF a indiqué, de son côté, que Nourredine H., né le 25 janvier 1983, était d’abord un logisticien qui facilitait les départs et les retours de jeunes djihadistes vers et depuis la Syrie. Il aurait récemment beaucoup voyagé en Europe et aurait eu de nombreux contacts avec la France. Par ailleurs, il semblerait qu’il était à la recherche de « matériel », notamment des armes, ce qui a donné un coup d’accélérateur à l’enquête, d’après la chaîne publique.

Interrogé sur le dossier, le parquet de Mons s’est limité à déclarer que le dossier était géré par le parquet fédéral.

Ce dernier a précisé qu’il n’y avait à ce stade de l’enquête aucun lien avec le dossier ouvert à la suite des attentats du 22 mars 2016 à l’aéroport de Bruxelles National de Zaventem et dans la station de métro Maelbeek à Bruxelles.

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