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Corsan, géant anversois de la production ciné dans le collimateur du fisc et de la justice

L’Inspection spéciale des impôts, le parquet et l’autorité des services et marchés financiers (FSMA) examinent actuellement à la loupe les comptes de la société de production cinématographique anversoise Corsan, écrit samedi De Tijd.

Une dizaine de personnes occupant des professions libérales et plusieurs PME ont investi des dizaines de millions d’euros dans les films produits par cette société.

Corsan est l’une des boîtes de production cinématographique les plus populaires du pays. Elle recueille de l’argent grâce au système d’incitant fiscal du tax-shelter, permettant de soutenir financièrement des films produits en Belgique. Corsan offre depuis des années des rendements très élevés.

L’Inspection spéciale des impôts mène actuellement une enquête approfondie sur les allées et venues chez Corsan. Une enquête a également été ouverte par le parquet d’Anvers, selon le quotidien économique et financier. Quant à la FSMA, elle examine si la société anversoise a bien respecté la réglementation en matière d’appel d’offres public sans prospectus.

Aucun des acteurs de ce dossier ne souhaite s’exprimer.

Plusieurs clients de Corsan se montrent par ailleurs nerveux car les attestations fiscales de deux films, « Third Person » et « Killing Season », se font attendre. Elles auraient déjà dû être entre les mains de ces clients mais le service compétent au sein des Finances ne les a toujours pas remises.

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