L'hôpital Imelda à Bonheiden. © Belga

Coronavirus: 185 nouveaux décès, moins de patients en soins intensifs et sous respirateurs

Le Vif

Il y a eu 185 morts dans notre pays au cours des dernières 24 heures, selon les informations du Centre National de crise ce lundi. Cela porte le nombre total de décès en Belgique à 1.632. Pour la première fois, l’occupation de lits en soins intensifs a diminué.

La courbe des décès ne fléchit pas. Il faudra encore attendre quelques semaines. Ce lundi, le SPF Santé Publique a indiqué 185 décès supplémentaires (60 en Flandre, 80 en Wallonie et 45 à Bruxelles), portant le total à 1.632 décès en Belgique depuis le début de l’épidémie.

Parmi ces décès, 80 pc ont eu lieu en hôpital et 20 pc en dehors du système hospitalier. Dans la grande majorité des cas, pour les décès hors hôpital, il n’y a pas eu de confirmation du diagnostic par test. « Ce sont donc ce que l’on appelle des personnes suspectes d’infections à coronavirus« , explique Emmanuel André, porte-parole interfédéral de la lutte contre le Covid-19, qui précise que ces cas spécifiques concernent principalement des personnes âgées.

Dans le même temps, 235 personnes ont pu quitter l’hôpital.

Diminution de patients en soins intensifs

1257 patients sont hospitalisés à ce jour en soins intensifs. On dénombre pour la première fois depuis le début de l’épidémie moins de patients en soins intensifs (-4) et moins de personnes doivent être assistées de manière artificielle avec des respirateurs (-11).

Au total, 5.840 lits sont actuellement occupés par des patients Covid-19.

En ce qui concerne les tests en laboratoires, 1.123 patients ont été confirmés positifs en 24h, dont 686 en Flandre, 262 en Wallonie, 137 à Bruxelles. Pour 38 personnes, ces informations ne sont pas encore connues. Cela porte à 20.814 le nombre de personnes infectées et pour lequel le diagnostic est confirmé par test.

« Ne pas relâcher les efforts »

« Si certains indicateurs sont aujourd’hui en train de s’améliorer ou de se stabiliser, notamment en ce qui concerne le nombre de personnes qui doivent être hospitalisées (…), nous voudrions attirer votre attention sur le fait que d’une part, il pourrait s’agir d‘un effet du week-end puisque parfois les chiffres sont un peu moins importants, on l’a déjà vu par le passé, pendant un week-end« , explique Emmanuel André.

« Mais d’une manière générale, on s’oriente vers une stabilisation qui se fait avec un niveau d’intensité de travail important dans les hôpitaux et dans d’autres lieux, notamment les maisons de repos. Nous voyons des résultats mais il faut absolument maintenir nos efforts un certain nombre de semaines pour que nous puissions revenir à un niveau acceptable. (…) Même si les signaux positifs auraient tendance à nous inciter à relâcher les efforts, cela ne doit pas être le cas aujourd’hui« , a-t-il conclu.

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