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Contrôles plus stricts sur les crédits-temps

Celine Bouckaert
Celine Bouckaert Journaliste au Vif

Selon une information relayée par le quotidien De Morgen, le gouvernement a décidé de renforcer les contrôles sur les crédits-temps. La lutte contre la fraude sociale sera également intensifiée.

Aujourd’hui, il est possible de demander un crédit-temps pour s’occuper de ses enfants de moins de huit ans, octroyer des soins palliatifs, soigner un proche gravement malade, suivre une formation ou prendre les choses plus à l’aise en fin de carrière. Le travailleur suspend complètement ses prestations ou diminue son temps de travail et bénéficie d’une indemnité de l’état.

Au grand dam des syndicats, le gouvernement souhaite que l’ONEM contrôle systématiquement les employés qui font une demande de crédit-temps avec motif (pour lequel ils perçoivent une indemnité). Interrogé par De Morgen, David Vanbellinghen, porte-parole du syndicat chrétien CSC, estime que les demandeurs soumettent déjà des preuves à leur employeur et qu’à présent on les considère comme des fraudeurs.

À en croire De Morgen, les allocations de chômage seront également calculées différemment. Aujourd’hui, l’ONEM se base sur le dernier mois travaillé, mais certains employeurs donnent une augmentation importante à leur employé juste avant de le licencier. Le gouvernement souhaite mettre fin à cette pratique en renforçant les contrôles sur les abus.

Fraude sociale

Le gouvernement fédéral compte également intensifier la lutte contre la fraude sociale. Il compte investir en nouveaux contrôleurs et en meilleurs systèmes informatiques pour s’attaquer au dumping social. Il espère que cette mesure rapportera 25 millions d’euros.

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