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Contrairement à sa présidente, la base de l’Open VLD souhaite entrer au gouvernement fédéral

Celine Bouckaert
Celine Bouckaert Journaliste au Vif

Malgré le fait que la présidente des libéraux flamands, Gwendolyn Rutten, continue à affirmer haut et fort que le programme de son parti est un et indivisible, plusieurs parlementaires libéraux désirent entrer au gouvernement fédéral tout en intégrant l’opposition au niveau flamand.

Bart De Wever espère réaliser une « coalition kamikaze », un terme régulièrement utilisé par la presse flamande pour désigner un gouvernement fédéral composé de la N-VA, du CD&V, de l’Open VLD et du MR (seul parti francophone, il serait le « kamikaze » dans ce scénario).

De Wever, qui a donc besoin des libéraux flamands au niveau fédéral, n’accorderait aucune foi aux propos de Rutten. Selon De Morgen, le président de la N-VA aurait effectivement reçu plusieurs messages de libéraux flamands qui affirment qu’il s’agit seulement de la position de la présidente et que les autres ont un avis différent.

« Cette situation a assez duré » confie un parlementaire au quotidien De Morgen. « Je comprends qu’un écart ne serait pas confortable, mais au niveau fédéral nous pourrions signifier quelque chose. (…) Il serait tout de même dommage que quelqu’un comme Maggie De Block ne puisse pas poursuivre son bon travail ? » ajoute-t-il.

En revanche, il n’y pas encore de voix dissonantes au sein de la direction du parti qui estime qu’au niveau flamand l’Open VLD ne peut pas s’opposer à ses propres partenaires de coalition. Pour les ténors du parti, si le CD&V et la N-VA ont besoin d’eux au fédéral, il leur suffit simplement de les inviter au niveau flamand.

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