Christine Defraigne, présidente du Sénat (MR) © BELGA/Laurie Dieffembacq

Christine Defraigne: « Nethys ne doit pas être un prétexte pour tuer Liège »

« Le dossier Nethys » ne doit pas être un prétexte pour « tuer Liège », affirme jeudi dans L’Echo la libérale liégeoise Christine Defraigne, présidente du Sénat et députée au Parlement wallon.

Elle fait part de ses inquiétudes dans la perspective d’un rapprochement entre le gestionnaire du réseau de distribution de gaz et d’électricité liégeois Resa, détenu par Publifin, avec le géant wallon Ores.

« Qu’est-ce que signifie ce rapprochement? Si c’est pour arriver à une fusion, je ne suis pas d’accord. Cette fusion signifierait un tarif plus élevé pour l’électricité des Liégeois urbains. Je ne vois pas pourquoi Liège devrait prendre le risque de payer plus cher. Certains y voient un principe de solidarité mais si la solidarité c’est d’appauvrir Liège, je ne vois pas l’intérêt », s’explique Mme Defraigne (MR), dans la lignée des propos exprimés par le bourgmestre de Liège, Willy Demeyer (PS).

Mme Defraigne met aussi en garde contre un risque pour les dividendes des communes et demande une analyse pour décider en fonction de l’intérêt municipal. La veille, dans les titres Sudpresse, elle demandait « qu’on nous démontre quelle serait la pertinence de ce modèle économique et l’impact à la fois pour les Liégeois et pour la Ville de Liège ». « Un décret qui imposera une fusion d’Orès et de Resa, je ne le voterai pas ! « , asssurait-elle aussi.

« Je ne veux pas que ces défis de gouvernance soient un prétexte et le paravent d’une éviscération des intérêts liégeois. (…) Il y a des choses à corriger en matière de gouvernance. Mais le dossier Nethys ne doit pas être un prétexte pour basher et pour tuer Liège », conclut-elle dans L’Echo jeudi.

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