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Charles Michel veut un « électrochoc institutionnel » pour la Belgique

Le ministre fédéral sortant, pointure du MR, souhaite que l’on refonde une fois pour toutes les institutions belges, histoire de partir sur des bases solides, avec un socle fédéral fort et des responsabilités importantes pour les institutions fédérées. Il compte fort, pour ce faire, sur la jeune génération politique.

Le ministre fédéral sortant Charles Michel (MR) plaide, mardi dans La Libre Belgique, pour un « électrochoc institutionnel », passant par la définition d’un « socle fédéral » et de responsabilités plus fortes pour les entités fédérées, mais aussi pour une nouvelle génération politique.

« En 1970, on a dessiné le fédéralisme à la sauce belge. Ce cycle est terminé. Ce fédéralisme est essoufflé », constate M. Michel. Pour réécrire les nouveaux principes fondamentaux de la Belgique des quarante prochaines années, il réclame un électrochoc institutionnel. « Il faut, de façon intelligente et respectueuse, définir ce que nous voulons mettre en commun. Il faut définir le socle fédéral: les matières d’autorité (la sécurité et la justice); la sécurité sociale (la solidarité entre les Belges); l’expression de la Belgique à l’étranger (la Défense, la Coopération au développement, la politique étrangère) », énumère-t-il.

Au-delà, « on peut aller très loin, en termes de responsabilité plus forte des Régions et Communautés. Cela supposera que l’on mette fin à l’éclatement des institutions francophones », dit-il.

Charles Michel plaide aussi pour un changement générationnel: « Je suis convaincu que la nouvelle génération, Alexander De Croo, Wouter Beke, Mathias De Clercq, Vincent Van Quickenborne savent bien que la Belgique est une valeur ajoutée. Mais pour cela, il faudra dessiner une nouvelle architecture institutionnelle », expose Charles Michel.

LeVif.be, avec Belga

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