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Charles Michel : une fin d’année « pas chaotique du tout »

Selon le Premier ministre Charles Michel, cette fin d’année politique n’est « pas chaotique du tout », malgré la polémique actuelle autour de la politique et de la communication de son secrétaire d’Etat Theo Francken.

C’est ce qu’il a notamment assuré à la rédaction de l’Echo dans un entretien mené jeudi matin et publié samedi. Tout au plus assiste-t-on au « jeu classique entre majorité et opposition », cette dernière étant même qualifiée de « moins enragée » que ce qui a pu être « enduré » en début de législature.

Reconnaissant un habituel « entonnoir législatif » de fin d’année, qui peut en « crisper » certains, le Premier libéral préfère souligner que « notre priorité des priorités, la baisse de l’impôt des sociétés, sera bien effective dès le 1er janvier ». « Nous sommes des gens sérieux et dire que c’est chaotique, c’est un raisonnement court (…) En fait, c’est du pipeau », résume-t-il dans cet entretien, dans lequel il ré-affirme par ailleurs « gérer la coalition », aussi bien « sur le devant de la scène » qu' »en coulisse ». Une manière de répondre à la polémique autour du renvoi de migrants vers le Soudan et de Theo Francken, qu’il continue de défendre sur le fond. S’il a des « divergences de vues » avec le secrétaire d’Etat N-VA, c’est « sur la communication », jugée parfois « provocante » et « caricaturale ». « A chaque fois, il s’est soumis à mes rappels à l’ordre », assure le Premier ministre.

Côté bilan, le gouvernement a « effectué des arbitrages visionnaires », estime Charles Michel, qui avance une nouvelle fois l’argument de la création d’emplois, le fameux « jobs, jobs, jobs ». « Maintenant, j’ajouterais bien investissement, investissement, investissement. C’est la marche à suivre pour la suite ».

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