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Charles Michel : « Les nuisances des avions ne valent pas une crise »

Olivier Rogeau
Olivier Rogeau Journaliste au Vif

« Il n’est plus possible d’attendre. » « On ne voit toujours rien venir. » « Mais que fait donc le ministre de la Mobilité François Bellot ? »

C’est à peu près en ces termes que, selon nos sources, des bourgmestres et parlementaires MR du Brabant wallon, de Bruxelles et de communes à facilités ont tout récemment tenté de faire comprendre à Charles Michel qu’il était urgent de trouver une solution structurelle aux nuisances sonores des avions. Ces élus sont exaspérés de recevoir sans cesse des mails de riverains survolés en colère.

Le Premier ministre aurait répondu qu’il ne pouvait rien entreprendre sans se mettre à dos ses partenaires flamands de la majorité, N-VA et CD&V en tête. Ce dossier ne vaut pas une crise gouvernementale, aurait-il laissé entendre. Voilà qui rappelle, lors des débats houleux de 2004 autour du très controversé plan Anciaux de  » dispersion  » des nuisances, la petite phrase prononcée par le vice-Premier ministre MR, un certain Louis Michel :  » Le sommeil des Bruxellois ne vaut pas une crise gouvernementale.  »

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