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Charles Michel: le sommet de Bratislava doit permettre de « sortir de la logique d’opposition »

Pour que le sommet informel des 27 Etats membres de l’UE (sans le Royaume-Uni) soit un succès, il faudra « sortir de la logique un peu simpliste d’une opposition entre anciens et nouveaux pays » et s’engager pour rapprocher l’Europe des attentes des citoyens, a commenté Charles Michel à l’issue de sa rencontre avec le président du Conseil européen Donald Tusk.

La rencontre, d’une durée d’environ une heure, avait pour but de préparer le sommet informel organisé à Bratislava le 16 septembre prochain à 27 Etats membres, une première depuis la victoire du « Leave » au référendum britannique sur le maintien du Royaume-Uni dans l’Union européenne. Les deux hommes ont bien sûr évoqué le Brexit, mais « le but du sommet de Bratislava est de donner un nouvel élan, qui est urgent et nécessaire, au projet européen », a souligné le Premier ministre.

« L’image de l’Europe actuellement, c’est qu’elle est éloignée des préoccupations des citoyens, elle n’est pas à la hauteur de leurs attentes », a constaté Charles Michel, qui souhaite que le sommet de Bratislava soit « un point de départ pour dégager des projets », notamment en matière de sécurité ou de relance économique. La réunion sera un succès si on arrive à « sortir d’une logique un peu simpliste d’une opposition entre ‘anciens’ et ‘nouveaux’ pays de l’UE », notamment sur des dossiers comme le dumping social, « mortifère pour le projet européen ».

Donald Tusk a entamé une tournée des capitales européennes pour préparer le sommet du 16 septembre. Avant Charles Michel, il a rencontré Angela Merkel et se rendait, mercredi après-midi, à Paris pour rencontrer le président François Hollande.

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