© Belga

Charles Michel : « Il n’y a pas de formule fiscale magique »

Il n’y a pas de formule fiscale magique; il n’y aura pas de mesures fiscales inefficaces sur le plan des développements économique et de l’emploi, a affirmé lundi matin le Premier ministre Charles Michel, sur les ondes de La Première (RTBF).

Deux jours après la sortie du président de la Chambre Sigfried Bracke (NV-A) comparant l’évolution de la Flandre vers l’indépendance aux « lois de Darwin », le Premier ministre a souligné qu’il ne partageait pas cette vision et rappelé que l’actuel gouvernement avait décidé de mettre l’institutionnel de côté pour 5 ans.

Interrogé à l’issue de la trêve des confiseurs, Charles Michel s’est félicité du retour d’une volonté de dialogue du côté des partenaires sociaux, après plusieurs semaines de tension sociale, et un travail discret du gouvernement « pour engranger des premiers résultats que sont la finalisation du statut employé/ouvrier et les prépensions en cas de restructuration d’entreprise ». Il a dit souhaiter une consolidation de ce dialogue à la fois entre patrons et syndicats et entre les partenaires sociaux et le gouvernement. Une fiscalité favorable au développement économique et à l’emploi reste plus que jamais le leitmotiv du gouvernement pour la réforme sur laquelle les experts fiscaux ont commencé à travailler, a ajouté M. Michel.

En ce qui concerne l’avenir de la Grèce dans le contexte européen, le chef du gouvernement fédéral a par ailleurs plaidé une plus grande solidarité en termes de développement économique dans la zone euro dont l’avenir doit passer par un accroissement des investissements, par des budgets sérieux, et un renforcement des mesures structurelles en faveur de l’emploi.

Contenu partenaire