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Charles Michel à la Foire agricole de Libramont « en soutien à la Foire et aux agriculteurs »

Le Premier ministre Charles Michel s’est rendu samedi à la Foire agricole de Libramont, pour une visite décontractée, en famille, qui l’a vu déambuler plusieurs heures dans les allées du champ de Foire.

« Ce n’est pas encore les vacances mais il y a un parfum de vacances. C’est un très bel évènement familial à dimension internationale », a déclaré le Premier ministre, tout sourire, entre deux poignées de main, rappelant son attachement au monde agricole et son origine rurale, en Hesbaye. « Je suis ici en tant que papa, avec ma fille, mais aussi comme Premier ministre, avec aussi un message politique pour soutenir un évènement qui fait rayonner la Belgique à l’étranger et pour soutenir nos agriculteurs, confrontés à de nombreux défis. Il est important que des ministres soient présents aux côtés des agriculteurs », a ajouté Charles Michel, flanqué du ministre-président wallon, Willy Borsus, et de la ministre fédérale de la Santé publique, Maggie De Block.

Le Premier ministre a pu parcourir tous les hauts-lieux de la Foire agricole, du stand consacré au cheval de trait ardennais, symbole de l’évènement ardennais, au ring de concours des « Blanc bleu belge », en passant par la « Ferme enchantée » ou l’espace de produits du terroir « Ardenne joyeuse ». On a également vu Charles Michel planter un plant de céleri au stand consacré à la permaculture où répondre, entre deux « selfies », aux interpellations de quelques citoyens, dont un adolescent curieux d’en savoir davantage sur les métiers pénibles et les pensions.

Charles Michel et Willy Borsus n’ont pas non plus manqué de faire une halte au stand de l’entreprise Clarinval Constructions dont l’un des gérants n’est autre que le député-bourgmestre de Bièvre et chef de groupe MR à la Chambre, David Clarinval.

Interrogé par des journalistes sur les menaces de la FGTB, qui entend combattre bec et ongles les récentes mesures socio-économiques du gouvernement, Charles Michel a appelé le syndicat socialiste « au sens des responsabilités » et à « ne pas prendre le pays en otage ». Le Premier ministre a encore justifié les mesures prises visant in fine à lutter contre le chômage, arguant que la création d’emplois est la meilleure manière de rendre le pays « plus fort ».

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