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Chaque mois, dix Belges partent en Syrie et en Irak

Il y aurait 184 combattants belges dans les rangs de Daesh et d’Al-Nosra, tandis que plus d’une centaine d’autres ont totalement disparu de la circulation. La police fédérale, elle, ne parvient plus à suivre les djihadistes sur le net, révèle le journal Le Soir samedi.

Si dix Belges partent chaque mois et qu’ils sont aujourd’hui 184 en Irak ou en Syrie, cela signifie qu’une bonne centaine de Belges sont morts là-bas ou ont disparu. D’après des sources distinctes, la police fédérale ne parvient plus à pister les djihadistes belges sur internet.

Selon Le Soir, l’annonce par le ministre Jan Jambon (N-VA) du lancement en Belgique d’un projet-pilote de propagande anti-djihadiste ne réglera pas le problème.

La cellule d’experts « Sscat » à laquelle le ministre fait allusion est un projet européen destiné aux 28 pays d’Europe. La cellule pourra conseiller la Belgique, dont l’absence de stratégie et de moyens devient inquiétante, mais elle n’aura pas pour objet de se substituer aux unités de contre-discours que la Belgique devrait mettre sur pied.

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