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Chansons dans le métro : la STIB refuse la polémique

Une grande partie de la presse a relayé l’information : suite à des plaintes flamandes, la STIB va arrêter de diffuser des chansons en français et en néerlandais dans ses stations de métro. Il n’est est rien selon, Jean-Pierre Alvin, porte-parole de la STIB, qui affirme que l’entreprise refuse d’entrer dans la polémique.

Tout a commencé aux environs de la période de Pâques, lorsque la STIB, pour faire un essai et à la suite de demandes de plusieurs clients, avait diffusé plus de chansons en français pendant une journée. « Suite à cela, nous avons reçu près de 20 lettres en néerlandais de personnes se plaignant qu’on ne diffusait jamais de chansons en néerlandais », explique le porte-parole.

La musique diffusée dans les stations de métro bruxellois est choisie par une société indépendante, Ixidia, basée en France, sur base de critères établis depuis 2005. Selon Jean-Pierre Alvin, porte-parole de la STIB, 70 % des chansons diffusées sont en anglais, et 30 % sont en langues latines (espagnole et italien principalement). La liste de diffusion est principalement basée sur les hits parades européens de toutes les radios confondues. « Notre but est de plaire au plus grand nombre et nous obtenons 85 % de satisfaction de nos clients avec ce système », explique Jean-Pierre Alvin.

Pour éviter toute polémique, la STIB s’est contentée de revenir à la recette qui marche : diffuser les chansons qui ont du succès en Europe. « Nous ne voulons pas entrer dans ce débat, il n’a jamais été question de bannir le français ou le néerlandais. Nous nous contenterons de diffuser le top 50 européen et il se peut qu’il y ait des chansons en français ou en néerlandais », affirme Jean-Pierre Alvin. « Notre but est avant tout de plaire au plus grand nombre, parce qu’on ne peut pas plaire à tout le monde ».

Toutefois, le monde politique semble s’intéresser à la polémique et la STIB pourrait prochainement recevoir certaines recommandations. « Dans ce cas, nous nous y plierons. Mais notre but est de rester neutre », conclut-il.

M.G.

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