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Certificats verts: « un certain nombre d’éléments restent brumeux », regrette Ecolo

« Un certain nombre d’éléments de l’accord du gouvernement wallon sur le photovoltaïque restent à ce stade brumeux », a regretté lundi après-midi Ecolo qui s’interroge notamment sur « les perspectives de développement des énergies renouvelables à moyen terme ».

Tout comme le PS, les verts s’inquiètent également « de la transaction annoncée, dont on ne connait à ce jour ni l’ampleur, ni l’impact financier, mais qui pourrait conduire à augmenter considérablement la bulle – ou la dette – Solwatt ». Plus tôt dans l’après-midi, l’opposition socialiste avait elle aussi dénoncé la solution « nébuleuse et simpliste » avancée par la majorité wallonne.

« Non seulement elle augmente artificiellement la bulle en y intégrant toute une série de coûts et des certificats verts que les gouvernements précédents avaient réussi à ne plus faire payer par les Wallons mais elle augmente aussi la dette wallonne car aucun banquier n’agit jamais gratuitement », avait ainsi pointé Paul Furlan.

Ecolo se réjouit par contre que le gouvernement régional ait abandonné l’idée d’une taxe et assure qu’il l’interrogera « afin de clarifier la décision prise et son impact pour le développement des énergies renouvelables ainsi que pour l’ensemble des Wallons ».

Pour le PS, la bulle « sera plus grosse après Crucke qu’avant lui »

« La bulle des certificats verts sera plus grosse après Crucke qu’avant lui », a réagi lundi le parlementaire socialiste et ancien ministre wallon de l’Energie Paul Furlan.

Lundi matin, la majorité wallonne s’est accordée sur la maintien du mécanisme des certificats verts, sans nouvelle taxe ou hausse de factures, a-t-elle promis, tandis que le financement de la dette liée au système, lui, sera assuré par BNP Paribas Fortis. Pour l’opposition socialiste, « cette solution est nébuleuse et simpliste ». « Non seulement elle augmente artificiellement la bulle en y intégrant toute une série de coûts et des certificats verts que les gouvernements précédents avaient réussi à ne plus faire payer par les Wallons mais elle augmente aussi la dette wallonne car aucun banquier n’agit jamais gratuitement », a pointé M. Furlan.

Sous la précédente législature, a-t-il rappelé, le financement du système était assuré par le surplus de trésorerie wallonne. « Désormais, on fera appel au secteur bancaire. Dans le panel de solutions possibles, le gouvernement a choisi la plus coûteuse », a poursuivi le parlementaire socialiste. « En présentant une enveloppe globale, la majorité tente de cacher des coûts. En réalité, elle s’est tirée une balle dans le pied en faisant des promesses qui ne peuvent être tenues. Et aujourd’hui, ce sont les Wallons qui vont en payer le prix », a conclu Paul Furlan.

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