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Certaines plages de la mer du Nord « interdites de baignade »

Alors que le soleil s’annonce au beau fixe pour les prochains jours, plusieurs stations balnéaires belges interdisent la baignade faute de pouvoir assurer la sécurité des nageurs.

Les grandes vacances étant terminées, les sauveteurs se font rares. Seules les stations balnéaires de Blankenberge, Knokke-Heist et Coxyde autorisent encore un plongeon. Dans les sept autres communes du littoral, des panneaux « baignade interdite » ont été installés. Et gare à celui qui enfreint la règle, une amende allant jusqu’à 250 euros peut lui être réclamée. Ce règlement, différent d’une commune à l’autre du littoral, agace certains bourgmestres.

Pour Marc Vanden Bussche (Open Vld), le président de la concertation des bourgmestres du littoral et bourgmestre de Coxyde, « la présence de sauveteurs sur les plages est un choix autonome des communes ».

Le bourgmestre de Bredene, Steve Vandenberghe (sp.a), dénonce, lui, le manque d’uniformité sur la côte belge. « C’est déroutant et ça manque de clarté. La baignade, c’est partout ou nulle part ». « L’autorisation de baignade a été discutée au printemps dernier lors de la concertation des bourgmestres du littoral et il a été décidé que ça appartenait à l’autonomie de chaque commune. Je pensais que nous avions éclairci ce point. Je ne souhaite pas que ça soit remis à l’ordre du jour lors de la prochaine concertation », indique encore M. Vanden Bussche.

À Coxyde, des maitres-nageurs sont encore présents sur la plage. « Nous les avons prolongés pour la prochaine semaine. Nous nous sommes montrés flexibles. Il y a moins de monde en semaine mais les gens qui le souhaitent, par exemple les seniors ou les écoles, peuvent de cette manière venir se baigner en toute sécurité », souligne le bourgmestre de la commune.

Si tous les acteurs semblent s’accorder pour une uniformisation des règles en la matière, peu veulent s’écarter de leur programme. Pour l’Intercommunale des services de sauvetage de la côte belge de Flandre-Occidentale (IKWV), il est difficile de répondre à la météo par des effectifs. « Un planning est établi au préalable. Il n’est pas aisé d’assurer un service au dernier moment », admet-elle.

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