Maxime Prévot.

Ce qui compte, c’est plus la stabilité que l’attelage, selon Prévot

Le cdH veut avant tout un gouvernement stable, a expliqué le président du cdH , Maxime Prévot, à son arrivée au Palais royal.

M. Prévot a inauguré la ronde des présidents de parti qui vont se succéder chez le Roi dans les jours qui viennent après démission du chargé de mission Koen Geens (CD&V).

« Ce qui est important, ce n’est pas tant l’attelage que la stabilité que l’attelage gouvernemental peut produire », a dit M. Prévot.

Le cdH ne veut pas entrer dans une coalition qui tiendrait à un trop petit nombre de sièges. « Ce qu’il faut à ce pays, c’est un gouvernement stable. Toutes les formules ‘à la Potigny’ (du nom d’une députée du MR qui en quittant son parti a mis fin à la majorité orange-bleu en Wallonie sous la législature précédente) qui ne tiennent qu’à un siège n’apportent pas de solution durable », a fait remarquer le centriste.

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Le cdH n’entend pas non plus s’inscrire dans une logique de « front », à la manière du front flamand que la N-VA appelle de ses voeux. « L’approche frontale n’est pas de nature à apaiser et à créer des solutions », a affirmé M. Prévot.

Face à la crise profonde que traverse le processus de formation d’un gouvernement fédéral, M. Prévot met en avant le rôle à jouer par les forces du centre politique.

« Depuis des mois, les grands partis sont incapables de produire des solutions. Dans ce pays, les partis du centre ont toujours été des facteurs de stabilité et de solutions. C’est dans cet esprit que je me rends chez le Roi », a-t-il souligné.

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