Catherine Fonck justifie son choix par l'approche d'élections législatives "cruciales pour l'avenir de notre pays" et le peu de temps qu'il reste pour se mettre en ordre de marche. "Maxime Prévot est soutenu par Benoît Lutgen pour être son successeur. Il a de grandes qualités. Mon objectif n'était pas d'être candidate contre lui mais de porter un projet. Cela me rendrait malade que ma candidature puisse être interprétée comme une volonté de diviser le parti", écrit-elle dans cette lettre ouverte transmise à l'agence Belga. La cheffe de groupe cdH à la Chambre veut continuer à porter ses idées, à les exprimer et à leur donner du poids, poursuit-elle. "Ce qui m'importe, c'est le projet et ce n'est donc pas parce que je ne suis pas candidate à la présidence que je me désintéresse du projet." A ses yeux, la formation humaniste doit affirmer plus fortement son identité, que Catherine Fonck résume par "Mieux de JE grâce au NOUS". En interne aussi, le cdH doit inscrire le parti dans une logique de démocratie participative, estime encore la députée fédérale. Il faut ainsi "renforcer la place des membres dans les organes du parti et notamment au sein du bureau politique. On pourrait également imaginer organiser des panels de membres tirés au sort et/ou volontaires pour discuter et faire avancer notre projet". (Belga)
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Catherine Fonck n'est pas candidate à la succession de Benoît Lutgen
(Belga) La députée fédérale Catherine Fonck, un temps pressentie comme candidate potentielle à la présidence du cdH, ne le sera finalement pas, a-t-elle annoncé dimanche dans une lettre ouverte. Elle ne souhaite pas que sa candidature puisse être interprétée comme une volonté de diviser le parti humaniste, dont le président Benoît Lutgen a annoncé sa démission mardi. Elle veux y porter un projet afin de donner un nouveau souffle à la société. Elle plaide aussi pour que sa formation politique s'inscrive dans une logique de démocratie participative.
