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Calice bis

Tournai, Namur, Gand, Bruges, Anvers, Hasselt, Malines… Deux ans après la vague de perquisitions de juin 2010, le juge d’instruction Wim De Troy est reparti à l’abordage des épiscopats et de l’archevêché.

Lors de ces perquisitions, le juge d’instruction et les enquêteurs ont emporté des dossiers de prêtres, vivants ou décédés, qui pourraient étayer ses soupçons de non-assistance de l’Eglise à des victimes d’abuseurs sexuels.

Cette fois, les formes y étaient, le parquet fédéral était à la manoeuvre (au lieu du parquet de Bruxelles). L’avocat de l’Eglise, Me Fernand Keuleneer, reste néanmoins sceptique sur l’utilité judiciaire cette opération Calice-bis. Les faits reprochés seraient prescrits et l’Eglise s’est engagée dans un processus d’indemnisation pour les abus qui ne tombent plus sous le coup de la loi.

M.-C.R

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