Bruxelles et la Flandre prêtes à se concerter sur la mobilité

Le Vif

Les Régions bruxelloise et flamande ont donc annoncé qu’elles se proposaient de créer un comité de coopération en vue de gérer en bonne entente les dossiers de mobilité qui les concernent au premier chef.

Vendredi passé, lors de leur première réunion officielle, les ministres-présidents bruxellois, Rudi Vervoort (PS), et flamand, Jan Jambon (N-VA), ont déclaré qu’ils seraient représentés à ce comité qui réunirait également les ministres concernés par la mobilité dans leurs deux régions.

Selon le ministre flamand en charge des Affaires bruxelloises, Benjamin Dalle (CD&V), interrogé sur BX1, un protocole d’accord devrait être signé début 2020.

Il s’agira, par exemple, dit M. Dalle, grâce à la concertation « au plus haut niveau politique » avec Bruxelles, d’ « optimaliser » la circulation sur le ring, étalé sur les deux régions, en séparant le trafic local du trafic régional et international, afin de soulager les voiries bruxelloises.

Et la Communauté métropolitaine ?

En 2011, lors de la sixième réforme de l’Etat, en compensation de la scission de l’arrondissement électoral de Bruxelles-Hal-Vilvorde, qu’ils réclamaient, les Flamands ont concédé la création d’une « Communauté métropolitaine ». Un ensemble territorial calqué sur l’ancien Brabant unitaire (81 communes) et où on se promettait de résoudre ensemble, avec Bruxelles, la Flandre et la Wallonie, cette fois, tous les problèmes de mobilité et d’environnement de l’hinterland bruxellois.

L’arrondissement électoral de Bruxelles-Hal-Vilvorde a été scindé, dans la foulée de l’adoption de la sixième réforme de l’Etat. La Communauté métropolitaine n’existe toujours pas. La Flandre n’en veut pas.

M.L.

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