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Braine-l’Alleud : la piste du drame familial privilégiée

Le parquet de Nivelle a précisé que la piste familiale est privilégiée après la découverte du corps d’un garçon de 4 ans et demi, égorgé, mercredi soir à Braine-l’Alleud.

Le petit garçon habitait avec sa mère et sa soeur de 16 ans dans le quartier où a été découvert le corps. Vers 20h10, la soeur a elle-même signalé la disparition de son frère à la police. Elle explique être rentrée vers 19h30. Sa mère lui aurait alors indiqué que l’enfant avait disparu alors qu’il jouait dans le jardin.

D’origine syrienne et ne s’exprimant pas en français, la mère est privée de liberté. Elle n’a toutefois pas encore pu être entendue et une décision devra être prise jeudi en cours de journée. Aucune inculpation n’a encore été signifiée. Une autopsie du corps de l’enfant doit encore être réalisée.

Séparé de la mère, le père de l’enfant a été entendu. Il ne serait pas en cause. « Rien ne permet de mettre en cause des tiers », a aussi précisé le procureur du roi de Nivelles, Jean-Claude Elslander.

Le parquet s’interroge aussi sur l’intention de l’acte. « Les enquêteurs ont été frappés par le fait que le corps se trouvait dans un lieu fort fréquenté. Il y a beaucoup de passage à cet endroit donc le corps ne devait pas se trouver là depuis longtemps », a précisé le procureur du Roi, Jean-Claude Elslander. « Nous pensons que l’acte a été commis dans la précipitation car le corps n’était pas caché. »

Des éléments retiennent l’attention des enquêteurs: le caractère a priori non préparé des faits, le fait que la maison familiale semblait avoir été rangée et nettoyée et enfin que le moment de la découverte du corps coïncide presque avec celui où la disparition de l’enfant a été signalée par sa soeur de 16 ans, apprenant la disparition de son petit frère par la bouche de sa mère.

Le parquet révèle aussi qu’un dossier, mais pour un problème d’éducation en relation avec la fille de 16 ans, s’était déjà retrouvé devant le tribunal de la jeunesse. L’enfant n’était enfin pas allé à l’école mercredi.

Les éléments en possession du parquet laissent, par ailleurs, apparaître un désaccord à la suite du divorce des parents. Avec l’ensemble de ces informations, le parquet avance une explication « dans la sphère familiale » en écartant « l’intervention de tiers ». L’instruction de cette affaire est menée par la juge d’instruction Puffet.

Levif.be, avec Belga

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