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Bouchez le fou, Chastel le faible

Le Vif

Le feu-follet MR montois Georges-Louis Bouchez est le poil à gratter de son président de parti, Olivier Chastel. L’homme est turbulent. Simple conseiller communal à Mons après avoir été évacué par le bourgmestre Elio Di Rupo, il se présentera contre Jacqueline Galant à la tête de la fédération Mons-Borinage, mi-décembre.

« Me retirer ? Jamais », confirme-t-il au Vif/ L’Express, alors que plusieurs cadors du parti le luit ont demandé pour « remettre Jacqueline en selle ». « Elle incarne une toute autre conception de la politique que moi », flingue-t-il. Mardi 15 novembre, Bouchez a par ailleurs défendu un amendement sur la suppression du vote obligatoire, lors du congrès doctrinal du MR. Avec le soutien de Charles Michel et Didier Reynders, excusez du peu.

Le jeune homme accapare l’attention médiatique et… révèle la faiblesse d’Olivier Chastel, qui a tenté en vain de le recadrer. « Nous l’appelons à plus d’humilité, dit-on à la présidence. C’est un très bon communicant, mais il doit jouer collectif. » En attendant, Bouchez marque des points, d’autant qu’il n’a rien à perdre. « Si j’échoue à la fédération de Mons, j’aurais conquis une base électorale pour gagner la prochaine fois », estime-t-il. Et en dépit des remontrances de son président, Bouchez reste délégué général du MR. Un choix imposé à Olivier Chastel par Charles Michel en personne.

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