Bernard Wesphael, 57 ans, l'un des fondateurs d'Ecolo, ex-député wallon du Mouvement de gauche. Et meurtirer de Véronique Pirotton ? Le procès qui va démarrer à Mons tranchera. © Philip Reynaers/Photo News

Bernard Wesphael de retour en politique… sans passer par la case partis

L’ex-député wallon Bernard Wesphael a annoncé dimanche son retour sur le terrain politique, par la voie non pas de la création d’un nouveau parti, mais d’un groupe de réflexion composé de représentants de plusieurs horizons de la société civile.

« Je pense qu’aujourd’hui, les partis sont éloignés de la réalité. Ils doivent s’ouvrir, aller vers les gens et casser les codes » sous peine de voir près de 50% de députés xénophobes élus au parlement européen, dans un proche avenir, a-t-il dit, interrogé par La Une (RTBF), au cours de l’émission « A votre avis ».

Bernard Wesphael entend créer « un think tank avec des gens en dehors des partis » issus de la société civile, et notamment des mondes économique, environnemental et de l’Etat, entre autres du monde judiciaire dont les capacités ont été réduites à tous les étages.

Pour l’ex élu écologiste et initiateur du Mouvement de gauche qui se défend de toute proximité avec les thèses populistes et démagogiques, les partis doivent se mettre en capacité de se réformer et accepter « l’idée que nous ne vivons plus en démocratie » aujourd’hui.

Bernard Wesphael a répété qu’il était pro-européen mais adversaire de la politique d’austérité qui est menée actuellement et farouchement opposé à « cette escouade de technocrates qui décident en lieu et place de nos parlements et de nos démocraties ». Il faut les « foutre dehors », sous peine de dislocation de l’Union européenne, a-t-il dit.

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