Bernard Wesphael © BELGA/Nicolas Lambert

Bernard Wesphael : « C’est de l’acharnement »

« Quand va-t-on enfin me foutre la paix? », a déclaré mardi à son arrivée au Palais de Justice de Liège Bernard Wesphael.

Le procès intenté au civil par Victor, le fils de Véronique Pirotton et son père, ex-mari de celle-ci, a débuté mardi matin devant la chambre civile du tribunal de première instance de Liège. Bernard Wesphael avait été acquitté par la cour d’assises du Hainaut du meurtre de son épouse, mais la partie civile souhaite obtenir des réponses quant aux « éléments troublants » mentionnés dans l’arrêt d’acquittement.

« J’ai l’impression qu’on est dans un logique d’acharnement pure », a poursuivi Bernard Wesphael. « La partie civile veut recommencer en une matinée un procès qui a pris trois ans d’instruction, trois semaines de cour d’assises et qui a abouti à un acquittement. »

« C’est vexatoire, diffamatoire et c’est une atteinte à ma dignité et à ma famille », juge l’ex-député wallon. « Qu’on arrête de salir mon nom, car au-delà de ce nom il y a mes enfants, et mes enfants ne méritent pas ça, pas plus que Victor », a-t-il ajouté.

Bernard Wesphael indique avoir écrit plusieurs lettres à la famille de Véronique Pirotton. « La seule réponse que j’ai reçue est une attaque en bonne et due forme sur des fautes que j’aurais commises et que je nie. »

« La cour d’assises a déjà fait son travail, il faudrait que la famille le comprenne », conclut-il.

« J’en ai marre que l’on dise que j’ai frappé mon épouse »

« Sur mon honneur, sur l’amour que je porte à mes enfants, je n’ai jamais touché mon épouse ni aucune autre femme », a déclaré Bernard Wesphael mardi devant la chambre civile du tribunal de première instance de Liège. L’ex-député fait l’objet d’un procès au civil intenté par Victor, le fils de Véronique Pirotton, et l’ex-époux de celle-ci.

Bernard Wesphael a notamment tenu à rappeler à la cour que c’est Véronique Pirotton qui avait souhaité rester un jour de plus à Ostende, en octobre 2013. « Et je m’en suis réjoui! Pourquoi? Parce que nous avons été heureux jusqu’aux deux coups de téléphone » (de l’amant de Véronique dans la chambre d’hôtel occupée par le couple, ndlr). « Je suis persuadé que si il nous avait foutu la paix, Véronique serait toujours vivante », car c’est après ces coups de téléphone « que l’attitude de mon épouse a changé ».

L’ex-mari de Véronique Pirotton et père de Victor, Konstantinos Tzermias, qui a quitté durant plusieurs minutes la salle d’audience lors de la plaidoirie de Me Pire, avocat de Bernard Wesphael, s’est par ailleurs emporté à l’issue de l’audience, s’adressant directement à ce dernier: « avec moi, Véronique a eu un enfant, elle a découvert la vie. Avec vous, elle a trouvé la mort. »

« Je suis bouleversé d’entendre de telles accusations, pendant quatre ans, j’ai été honnête. Cela m’a coûté très cher ainsi qu’à ma famille. Et ce harcèlement continue », a répondu Bernard Wesphael.

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