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Belgocontrol: les problèmes urgents sous contrôle

Les « problèmes urgents » survenus mercredi matin dans les aéroports régionaux sont « à nouveau sous contrôle », indique Belgocontrol dans un communiqué diffusé mercredi en fin de journée.

Les « problèmes urgents » survenus mercredi matin dans les aéroports régionaux sont « à nouveau sous contrôle », indique Belgocontrol dans un communiqué diffusé mercredi en fin de journée. L’entreprise publique chargée de garantir la sécurité de la navigation aérienne assure travailler à des solutions à court et moyen termes afin que de tels événements ne se reproduisent plus. Dans ce contexte, elle est disposée à mettre au point l’accord social dégagé la semaine dernière par la commission paritaire le plus rapidement possible, insiste-t-elle.

« Même si tous les syndicats n’ont pas approuvé cet accord, il y a une volonté de le développer ensemble. Le comité de direction apprécie cette attitude constructive et veut également aller au-devant d’autres discussions », écrit Belgocontrol. « Mais avant cela, il faut d’abord obtenir l’approbation du gouvernement sur cet accord conclu, ainsi que sur l’arrêté royal, révisable chaque année, qui règle le financement de Belgocontrol selon le troisième contrat de gestion. » L’entreprise publique « espère dès lors que le gouvernement pourra y travailler de manière accélérée, de sorte que l’entreprise puisse à nouveau rétablir le calme en interne et se consacrer à ses tâches fondamentales ».

Un nombre élevé de collaborateurs de Belgocontrol malades

Mercredi matin, les aéroports de Charleroi et Liège ont dû rester fermés plusieurs heures pour garantir la sécurité du trafic aérien en raison du nombre élevé de collaborateurs de Belgocontrol malades et pour lesquels des remplaçants n’ont pu être trouvés. Belgocontrol se dit « consciente des désagréments occasionnés tant pour les aéroports mêmes que pour les compagnies aériennes et les passagers ». Dix aspirants contrôleurs aériens sur les 12 sélectionnés l’an dernier sont actuellement en formation.

Plus de 30 seront encore sélectionnés pour 2016 et 2017, souligne Belgocontrol. La formation dure deux ans, il faudra donc un peu de temps avant que les effets de recrutements soient visibles sur le terrain, admet-elle toutefois. En attendant, les contrôleurs aériens sont disposés à pallier l’absence de leurs collègues malades sur une base volontaire, d’après Belgocontrol. Légalement, l’entreprise ne peut pas l’exiger de son personnel. Elle doit aussi tenir compte du fait que tous les contrôleurs aériens ne peuvent pas être affectés dans les aéroports régionaux car il faut des licences spécifiques selon les aéroports. Par ailleurs, les formations des collaborateurs ont été interrompues afin qu’ils puissent tous être affectés aux tâches opérationnelles.

En 2015, Belgocontrol a enregistré pour la première fois un bénéfice d’exploitation pendant cinq années successives. C’est aussi l’année durant laquelle est entré en vigueur le contrat de gestion prévoyant la rémunération par les pouvoirs publics des services fournis par Belgocontrol. Des investissements en matériel et en recrutements, reportés pendant des années, sont enfin en cours ou planifiés. Les investissements nécessaires au maintien de la sécurité, eux, n’ont jamais fait l’objet d’un report, assure Belgocontrol, rappelant que des rapports indépendants ont « démontré que la sécurité du trafic aérien n’avait jamais été hypothéquée ».

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