Bart De Wever © BELGA/Virginie Lefour

Bart De Wever fait de la sortie du nucléaire un théme des élections fédérales de 2019

Le débat sur la sortie du nucléaire ne sera probablement tranché que lors des négociations pour la formation d’un gouvernement qui suivront les élections législatives de 2019, a déclaré dimanche le président de la N-VA, Bart De Wever, lors d’un entretien accordé au site d’information Newsmonkey et publié dimanche.

Le parti nationaliste flamand a récemment rejeté le projet de pacte énergétique conclu entre quatre ministres de l’Energie du pays – fédéral et Régions -, qui confirme la sortie du nucléaire en 2025.

Cette échéance, fixée en 2003, se trouve également dans l’accord gouvernemental, mais la N-VA doute depuis un certain temps déjà de sa faisabilité. « Je ne pense pas que quiconque résolve le dossier de l’énergie nucléaire d’ici 2019 », a affirmé M. De Wever.

Le leader des nationalistes flamand a dès lors l’intention d’aborder la question lors de la campagne électorale en vue des élections fédérales et régionales de mai 2019. « Je vais dire: ‘Vous avez un choix clair’, la N-VA a une analyse évidente, tous les autres partis ont une autre analyse. Et je pense que les négociations gouvernementales de 2019 finiront par régler le problème », a-t-il souligné.

La sortie du nucléaire n’est pas le seul dossier qui a hérissé les partenaires de la coalition actuellement au pouvoir. « Ma plus grande déception à l’égard de ce gouvernement est qu’il ne s’est pas toujours montré cohérent », a glissé M. De Wever, en se référant notamment aux discussions en cours avec le CD&V concernant la justice fiscale.

Le bourgmestre d’Anvers dit ne plus de faire guère d’illusions. « L’ambiance entre la N-VA et le CD&V au sein de la coalition n’est pas au beau fixe. Depuis le début, ça a toujours été comme ça. Et, je pense donc que ça le restera », a-t-il dit. Lors des élections communales d’octobre 2018, M. De Wever devra se mesurer à Anvers à la figure de proue du CD&V, Kris Peeters.

« Si les gens déménagent spécialement à Anvers, ce n’est clairement pas pour me faire plaisir. Mais, parce qu’ils pensent pouvoir forcer un changement de coalition. L’intention est probablement également présente aux niveaux fédéral et régional », a souligné le président de la N-VA.

Belga

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