/ © DR

BAM/Ghelamco construira le stade national

Olivier Rogeau
Olivier Rogeau Journaliste au Vif

Le consortium BAM/Ghelamco a été choisi par la Ville de Bruxelles et la Région bruxelloise comme « candidat privilégié » pour le financement, la construction et l’exploitation du futur stade national à ériger à l’arrière du plateau du Heysel.

Le collège de la Ville de Bruxelles, en concertation avec les autorités régionales, a tranché dans le dossier du futur stade national : l’enceinte de 60 000 places appelée à remplacer le Stade Roi Baudouin aura pour constructeur le consortium BAM-Ghelamco, qui se chargera aussi du financement et de l’exploitation des installations. Des trois projets encore en lice, c’est celui d’un stade cerclé de rouge, couleur de l’équipe nationale, qui a eu la préférence des pouvoirs publics bruxellois. Les critères de qualité architecturale, de garanties financières, de rentabilité de l’exploitation du stade et de faisabilité de sa réalisation ont été pris en compte, tout comme l’aspect mobilité.

Pour rappel, le chantier se situera à l’emplacement du parking C du Heysel – un terrain de la Ville de Bruxelles, sur le territoire de la commune flamande de Grimbergen – et doit être achevé à temps pour que la capitale puisse participer à l’Euro 2020 de foot. L’Eurostadium, stade aux normes internationales, est présenté par la Ville comme une pièce majeure du réaménagement du plateau du Heysel.

Ghelamco, qui a déjà construit le stade de La Gantoise, l’a emporté face au groupe flamand Denys (associé à l’entrepreneur espagnol FCC et au groupe australien Macquarie), qui avait décroché le contrat de construction de la future méga-prison de Haren, autre grand chantier bruxellois. A ce stade de la procédure, aucun des trois candidats – Besix, rapidement écarté, était également en lice – n’est définitivement sur la touche. Des négociations commencent entre la Ville et le « candidat privilégié » en vue de conclure un contrat d’emphytéose. Le statut de partenaire privilégié acquis pour trois mois par le consortium BAM-Ghelamco signifie que, théoriquement, la collaboration avec le lauréat pourrait être remise en cause au terme de cette période. Un couac qui ferait mauvais effet dans la course contre la montre qui s’annonce.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire