Azerigate : « La seule chose qu’on me reproche, c’est l’usage inapproprié d’un badge d’accès »

L’ancien député Stef Goris s’estime lundi blanchi de tout soupçon après le rapport de la commission d’enquête de l’assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe sur ses activités en Azerbaïdjan.

« Contrairement à ce que différents médias laissent croire, il n’y a aucune indication de corruption », a commenté lundi M. Goris, dénonçant un « amalgame malheureux » des conclusions de la commission d’enquête, alors que le rapport est totalement public.

« Les missions d’observations d’élections par l’asbl EAEO ont été passées au peigne fin, mais on n’y a trouvé aucune infraction au code de conduite de l’assemblée. Au contraire, la commission d’enquête confirme que les activités de l’asbl étaient parfaitement légitimes, et même que des membres du Conseil de l’Europe peuvent librement y participer », pointe M. Goris.

Selon lui, la rapport d’enquête n’a en réalité trouvé qu’une seule infraction au code de conduite.

« Cela concerne le fait que j’ai -comme beaucoup d’autres anciens membres- utilisé mon badge d’accès en tant membre d’honneur de l’Assemblée pour accéder au bâtiment du Conseil à Strasbourg, alors que j’aurais dû y utiliser un badge de lobbyiste. Aucune autre infraction ne m’est reprochée », souligne l’ancien élu.

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