© Reuters

Avec le modèle confédéral de la N-VA, la Belgique rejoint les places arrières

Le Vif

Le commissaire européen Karel De Gucht estime que les propositions confédérales de la N-VA ne suffisent pas pour permettre à la Belgique de fonctionner comme pays-membre de l’Union européenne. Le pays perdrait en outre sensiblement son pouvoir d’influence, a-t-il dit au cours de l’émission télévisée « De zevende dag » sur la VRT.

Pour lui, la Belgique sera réduite, dans les propositions de la formation nationaliste, à « l’état de tronc » et amputée de pas mal de compétences.

Un Etat-membre de l’Union doit notamment être en mesure d’intervenir pour l’application du droit européen. Un état national doit ainsi être en mesure de jouer les intermédiaires en cas d’infraction impliquant une de ses entités. « C’est impossible dans le système de la N-VA », a commenté Karel De Gucht.

L’absence de diplomatie au niveau national, « cela ne va pas », a-t-il ajouté, avertissant que dans un tel cas de figure, la Belgique ne compterait plus pour la présidence du Conseil européen, ou pour proposer le commissaire européen en charge du commerce.

Karel De Gucht a par ailleurs dit qu’il ne croyait pas que la N-VA renoncerait à son projet confédéraliste pour pouvoir faire partie d’un gouvernement socio-économique.

Sa co-religionnaire Annemie Turtelboom avait affirmé samedi que l’Open VLD pourrait constituer un gouvernement avec la N-VA si celle-ci renonçait à son fétiche communautaire.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire