Quelque 150 militaires sont déployés depuis samedi matin pour protéger "statiquement" une quinzaine de sites sensibles à Bruxelles et à Anvers. © BELGAIMAGE

Attentats déjoués en Belgique : quatre arrestations en Grèce

L’enquête sur la cellule djihadiste démantelée cette semaine en Belgique a rebondi samedi avec l’arrestation de quatre hommes à Athènes, même s’il n’est pas encore établi que le chef présumé du réseau djihadiste figure parmi ces suspects. Le parquet fédéral n’a pas souhaité faire de commentaires samedi soir.

Abdelhamid Abaaoud, un Belge de 27 ans d’origine marocaine, a été identifié par les médias comme le cerveau présumé des attentats déjoués jeudi contre la police en Belgique, après l’assaut mené contre une planque dans lequel deux hommes sont morts à Verviers.

Pour formellement identifier les suspects, la police antiterroriste grecque doit envoyer leurs empreintes digitales et des échantillons d’ADN aux autorités belges, selon une source policière.

Les arrestations se sont déroulées en milieu de journée dans un quartier central d’Athènes, à Pangrati. Des téléphones portables ont été saisis.

Abdelhamid Abaaoud, qui dirigeait et finançait la cellule depuis la Grèce où son téléphone avait été localisé, a combattu dans les rangs du groupe Etat islamique en Syrie, selon les médias belges.

Il apparaît notamment dans une vidéo où l’EI se vante de commettre des atrocités, s’adressant goguenard à la caméra alors qu’il conduit un véhicule qui tire des cadavres mutilés vers une fosse commune. Il s’est également illustré en faisant venir son petit frère de 13 ans en Syrie. Les photos du garçon, posant des armes à la main, avaient été publiées l’été dernier dans la presse belge et certains journaux anglais l’avaient désigné comme le plus jeune djihadiste de l’EI.

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