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Asile et migration : les retours volontaires sont en baisse

Le nombre de migrants déboutés acceptant de retourner dans leur pays d’origine a fort baissé depuis le début de l’année, ressort-il des statistiques migratoires semestrielles présentées mercredi par le secrétaire d’État à l’Asile et la Migration, Theo Francken.

Il est passé de 1.803 au premier semestre 2014 à 1.419 sur la même période en 2015, un chiffre qui « n’est pas bon », selon Theo Francken (N-VA). Il y voit notamment une conséquence de la hausse des octrois de demandes d’asile, due à un meilleur ciblage de la politique d’asile, qui génère une migration provenant davantage de pays donnant droit à l’asile que de pays de migration économique, comme les Balkans en 2011.

Le secrétaire d’État finalise un plan d’action à cet égard, afin de promouvoir le retour volontaire auprès des personnes sans droit de séjour qui ne résident pas en centre d’accueil. Le plan se concentrera sur les grandes villes. « Nous voulons faire comprendre qu’un retour volontaire au pays d’origine vaut mieux que vivre dans l’illégalité », a commenté Theo Francken.

Il souligne que ces personnes sont exposées aux marchands de sommeil et ne peuvent exercer un emploi dans les règles. Le secrétaire d’État pointe aussi du doigt la localisation des places d’accueil, moins judicieuse selon lui lorsqu’il s’agit d’une commune écartée – et de citer Poelkapelle tout à l’ouest du pays, « où le taux d’arrivée est relativement bas ».

Il favorisera donc des installations comme le Petit Château à Bruxelles, afin que les « places de retour » soient localisées là où se trouvent la plupart des personnes concernées.

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