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Armée : confusion et flamandisation

La refonte en cours de l’armée de terre, pilotée par le ministre Pieter De Crem (CD & V), suscite bien des remous au sein des unités, surtout en Wallonie, où l’on déplore la complexité et le manque de cohérence de la nouvelle structure.

Le 17 décembre, la 7e brigade dite « gauloise » de Marche-en-Famenne va perdre à la fois son nom et son commandant. La « 7e » devient le « Quartier général brigade légère » et son nouveau commandant, le colonel William Hoeven, est flamand. Une première. Qui fait un peu jaser après les déclarations fracassantes du colonel Gennart, ex-patron de la base de Florennes, sur la « flamandisation » de l’armée (octobre dernier).

Curieusement, ce QG de la brigade légère, dont dépendent notamment Flawinne, Spa et Tielen, ne commandera aucune unité casernée à Marche ! En revanche, les deux unités combattantes de Marche – lanciers et chasseurs ardennais -, soit la moitié des effectifs du camp Albert, seront commandées par un état-major situé… en Flandre ! Plus précisément à Bourg-Léopold (Limbourg), où le QG de la brigade principale, dite « médiane », prendra les décisions importantes (armement, rééquipement…) concernant Marche. Vous suivez ?

O.R.

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