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Armée belge cherche gros porteur pour ses hélicos

Olivier Rogeau
Olivier Rogeau Journaliste au Vif

Les deux Agusta A-109 médicalisés que le gouvernement belge a promis à la France dans le cadre du conflit malien n’ont pas encore quitté la Belgique. La Défense cherche un gros porteur Antonov pour les faire parvenir à Bamako.

Dès la mi-janvier, le gouvernement belge a décidé, en comité ministériel restreint, d’apporter un soutien logistique à l’armée française dans son intervention au Mali contre les bastions islamistes. Avant même l’accord du Parlement, deux C-130 Hercules se sont envolés pour la Côte d’Ivoire, d’où ils ont effectué leurs premiers vols sur le Mali. Le mandat prévoit qu’ils transportent des hommes et du matériel à partir de cinq bases situées dans les pays voisins. Quelques 75 militaires belges participent également à l’opération Serval. Le gouvernement Di Rupo a, en outre, promis d’envoyer sur le terrain, à Bamako, deux hélicoptères Agusta A-109 médicalisés, mais ils ne sont pas encore opérationnels.

« Nous cherchons un gros porteur dans lequel nos deux hélicos et le matériel nécessaire pourraient prendre place, nous dit-on au cabinet de la Défense. Nous avons des contacts avec des firmes privées russes et ukrainiennes qui disposent d’Antonov, mais nous n’avons pas encore trouvé d’appareil disponible. »

Si l’attente d’un tel « taxi » se prolonge, l’armée belge a un « plan B » : elle ferait appel aux C-130 du 15e Wing. Toutefois, un C-130 ne peut embarquer qu’un seul Agusta à la fois et doit, en outre, effectuer une escale entre Melsbroek et le Mali. « Ce serait une solution plus coûteuse, estime-t-on au cabinet De Crem. Mais il faudra peut-être y recourir, car nous avons prévu d’envoyer les hélicos au Mali ce dimanche ou lundi. »

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