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ArcelorMittal : 581 licenciements

Après un conseil d’entreprise extraordinaire qui s’est tenu vendredi matin à Flémalle, la direction d’ArcelorMittal a confirmé à la presse son intention de fermer définitivement la phase à chaud de la sidérurgie liégeoise. Elle a par ailleurs annoncé son intention de licencier 220 employés et cadres, et 361 ouvriers, mais « souhaite éviter tout licenciement sec ».

La mesure touche 500 personnes sous contrat à durée indéterminée et 81 sous contrat à durée déterminée.

La direction d’ArcelorMittal a justifié sa décision par des motifs économiques. Elle précise qu’elle veut éviter les licenciements secs « dans le cadre d’un dialogue social constructif« .

« Notre volonté est de minimiser les conséquences sociales des mesures envisagées« , a expliqué Joao Felix da Silva, CEO ArcelorMittal Liège, dans un communiqué.

La direction, qui s’exprimera devant la presse ce vendredi à 15H, se dit « convaincue qu’il est possible de trouver une solution adéquate pour tout le personnel touché (…) et souhaite établir un calendrier de rencontres« .

La direction signale encore que la fermeture n’aura aucune incidence sur la capacité de production d’ArcelorMittal ou sur sa part de marché en Europe. Elle précise que « les clients continueront à être fournis de manière tout à fait régulière« .

La direction d’ArcelorMittal a confirmé à la presse vendredi en fin d’après-midi son intention de fermer définitivement la phase à chaud de la sidérurgie liégeoise.

« La reprise du marché n’est pas celle que nous avions prévue, et on n’estime pas de retour de la demande d’acier en Europe avant 6 ou 7 ans« , explique Joao da Silva, CEO ArcelorMittal-Liège, pour justifier la décision de l’entreprise. « Le site de Liège a un handicap: il nous coûte 50 euros par tonne plus cher que les autres sites d’ArcelorMittal. »

Il ajoute que la politique d’arrêt et de redémarrage ne peut pas être appliquée sur le long terme pour des raisons économiques, sociales et techniques. « Les analyses montrent que la phase liquide de Liège est celle qui, au sein de l’Europe du Nord, cumule le plus de désavantages structurels qu’il est impossible de compenser. »

La direction précise quelles activités sont concernées par un arrêt: l’agglomération, les hauts-fourneaux d’Ougrée et de Seraing, l’aciérie et les coulées continues de Chertal. Les secteurs de la Cokerie, de l’Energie et les départements supports impactés devront être adaptés.

ArcelorMittal compte supprimer 581 postes, qui concernent 220 ouvriers et 361 ouvriers. « Mais nous voulons éviter tout licenciement sec« , insiste la direction.

« Nous voulons entamer les discussions avec le conseil d’entreprise dans les plus brefs délais pour examiner les mesures d’accompagnement à mettre en place pour limiter les impacts sociaux. »

Levif.be avec Belga

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