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Après DéFI, Ecolo donne son feu vert à l’ouverture de négociations avec le PS

Le Conseil de Fédération d’Ecolo a donné son feu vert, vendredi soir, à l’unanimité à la participation des Verts aux négociations avec le PS et DéFI pour former une nouvelle coalition à Bruxelles. L’assemblée générale de la Régionale bruxelloise avait auparavant dans la soirée adopté un avis unanimement positif.

Numériquement, le Conseil de Fédération est essentiellement composé de délégués wallons. Si l’on en croit Zakia Khattabi, au cours de leur assemblée, ceux-ci se sont davantage inquiétés de l’impact de l’ouverture des discussions à Bruxelles sur les négociations à d’autres niveaux de pouvoir que sur le contenu de la note de convergence elle-même.

La réunion était scindée en deux temps. En début de soirée, l’assemblée générale de la régionale bruxelloise avait à remettre son avis pour le Conseil de Fédération réuni dans la foulée à l’ULB. Les membres avaient à se prononcer en connaissance de cause, puisqu’ils avaient eu accès à la note dite « de convergence » remise aux différentes formations par les informateurs socialistes Laurette Onkelinx et Rudi Vervoort.

Aux yeux des deux futurs négociateurs bruxellois d’Ecolo, ce document constitue une bonne base de discussion. On y perçoit bien une trame socialiste, mais celle-ci est assortie d’accents chers aux Verts et à DéFI.

« Le mandat qui nous est donné est ambitieux: aller le plus loin possible dans la transition écologique et solidaire de notre Région. Cette transition, outre qu’elle répond à l’urgence environnementale, est une formidable opportunité économique, génératrice d’emploi, de prospérité et de solidarité pour toutes et tous », ont déclaré les deux négociateurs à l’issue du vote.

Pour les écologistes, la question de la gouvernance et de la démocratie feront « évidemment l’objet d’une attention particulière ».

Selon Alain Maron et Zakia Khattabi, le rapport de force entre les socialistes et les écologistes n’a jamais été aussi favorable aux Verts depuis 15 ans à Bruxelles.

Entre autres points qui pourraient être plus problématiques lors des discussions, les deux négociateurs Ecolo ont cité le projet de métro en regard des marges budgétaires disponibles ainsi que la gestion, notamment financière, de l’Agence Bruxelles Propreté (ABP).

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