© Laurie Diffembacq/Image Globe pour le Vif/L'Express

Appel d’urgence d’associations pour 21 enfants roms à la rue à Bruxelles

Une quarantaine de personnes parmi lesquelles des représentants de la Ligue des Droits de l’Homme (LDH) et du Ciré (Coordination et Initiatives pour Réfugiés et Étrangers) se sont rassemblées, dimanche après-midi, au campement de fortune du parc Maximilien à Bruxelles pour demander une prise en charge urgente des familles de Roms expulsées des centres d’accueil.

Le délégué général aux droits de l’enfant Bernard De Vos dénombre 21 enfants de 8 mois à 15 ans, dont 15 au campement du parc Maximilien et 6 à la Porte d’Anderlecht.

Les 15 enfants et leurs parents roms d’origine slovaque ont été expulsés mercredi après-midi du logement ixellois de la rue Fritz Toussaint à Ixelles, qui avait été ouvert dans le cadre d’une convention humanitaire entre Fedasil et le Samusocial. Ils étaient hébergés dans ce centre depuis décembre dernier.

Le groupe squattait auparavant une usine désaffectée de Berchem-Sainte-Agathe sans eau courante, ni électricité. Depuis quelques semaines, 6 autres enfants roms et leurs familles issus d’un centre familles se trouvent également à la rue dans les alentours de la Porte d’Anderlecht.

Le président de la LDH, Alexis Deswaef, s’est dit scandalisé par le fait de laisser des enfants dormir dehors. « Ces familles sont là depuis plusieurs années », remarque Bernard De Vos. « On dépense finalement beaucoup d’argent pour elles dans les logements d’urgence, alors qu’il faudrait les aider à se stabiliser.

Leurs expulsions ont des conséquences sur la scolarité des enfants. En terme sanitaire, ils mangent presque par terre… ». Bernard De Vos appelle le fédéral et la Région bruxelloise à se réunir pour trouver une solution. « Le centre ‘familles’ de la Région est saturé, mais Fedasil est en train de fermer des centres depuis plusieurs mois ».

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