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Alternatives à la prison, les peines de travail sont victimes de leur succès

Depuis près de dix ans, les tribunaux peuvent prononcer des peines de travail autonome (PTA). Il s’agit de peines réellement alternatives à une peine de prison.

Constat encourageant : chaque année, ces peines autonomes ont de plus en plus de succès. En 2010, les juges en ont prononcé 10 530, contre 10 108 en 2009. Près de deux tiers le sont par des magistrats wallons. Revers de la médaille : le Code pénal prévoit que, pour être efficace, la peine de travail doit être exécutée dans les douze mois qui suivent la décision judiciaire. Or, dans les faits, ce délai est tenu dans la moitié des cas seulement. Les maisons de justice, chargées d’organiser les PTA, ne parviennent pas à suivre, faute de personnel.

Si une partie des moyens envisagés pour construire de nouvelles prisons étaient consacrés aux maisons de justice, les peines de travail auraient encore davantage de succès. Un début de solution à la surpopulation carcérale ?

Th.D.

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