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Alexander De Croo a signé pour la Belgique l’accord de Paris sur le climat à l’ONU

Le vice-Premier ministre Alexander De Croo a signé vendredi au nom de la Belgique l’accord de Paris sur le climat à l’ONU. Une première étape avant la ratification du texte.

Au moins 171 pays, dont les Etat-Unis et la Chine, les deux plus grands pollueurs, se sont réunis à New York pour signer l’accord international négocié en décembre à Paris et destiné à limiter le réchauffement de la planète bien en deçà de 2°C, voire 1,5°C.

« La Belgique s’engagera à fond pour la réalisation des nouveaux objectifs climatiques », ont affirmé dans un communiqué commun les ministres de la Coopération au développement Alexander De Croo et des Affaires étrangères Didier Reynders, rappelant que la Belgique s’est engagée à « assister les pays en développement à hauteur de 250 millions d’euros ».

« Le véritable travail pour la réussite de l’accord de Paris vient à peine de commencer. Les gouvernements de tous les niveaux vont devoir coopérer dans un esprit de responsabilité commune (…) », ont-ils encore souligné. A l’ouverture de la séance de signature, le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a déclaré qu’il s’agissait d’un « moment d’histoire ». « Jamais auparavant un aussi grand nombre de pays n’avait signé un accord international en une seule journée », a-t-il ajouté.

Premier à signer le registre ouvert pour un an, le président français François Hollande a appelé le monde à traduire l’accord en « actes », et souhaité que l’Union européenne « donne l’exemple » en ratifiant l’accord de Paris « d’ici la fin de l’année » La signature n’est en effet qu’une première étape. L’accord n’entrera en vigueur que lorsque 55 pays responsables d’au moins 55% des émissions de gaz à effet de serre l’auront ratifié.

Pour atteindre rapidement ce seuil, il faudra qu’au moins un ou deux des grands pollueurs (Etats-Unis, Chine, Union européenne, Russie, Inde) ratifie l’accord. Pékin (responsable de 20% des émissions) et Washington (18%) ont promis de le faire avant la fin de l’année. Côté américain, l’accord a été négocié de telle façon que le président Barack Obama n’aura pas besoin de l’aval du Congrès contrôlé par les républicains, hostiles au texte. En Belgique, le texte devra être approuvé par les parlements fédéral et des entités fédérées. .

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